Noe M.
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Comment expliquer ma petite expérience avec ce bailleur "social ".
Mon père est décédé le 20 octobre dans son logement social. Père que je n'avais pas vu depuis 18 ans, dont je ne connaissais rien. J'organise comme je peux ses funérailles et prends connaissance de ce studio qu'il louait. Je vis à 350km de Dunkerque, autant dire que mentalement et physiquement, tout était difficile pour moi. J'envoie un courrier avec AR pour confirmer le décès de mon père au bailleur et que les clés se trouvent au commissariat.
Mme C m'appelle plusieurs fois, et me demande de vider l'appartement rapidement car sinon c'est "un refus de succession". Mon père n'était même pas enterré.
À ce moment précis, je ne pouvais pas et ne connais absolument rien aux procédures juridiques d'un décès dans un logement. Je prends donc rdv avec mon notaire le 27 Novembre. Le temps d'en savoir plus sur la " succession" et les procédures à suivre.
J'ai très fréquemment la dite " professionnelle " de ce bailleur pour la tenir informée de l'avancée du notaire.
Vers le 8 décembre, je l'appelle et lui dit que je n'ai toujours pas de nouvelles, que je suis désolée mais mon but est bien de vider l'appartement. Elle me propose une solution, mettre les affaires dans un local le temps que je vienne sur Dunkerque pour m'en occuper. J'accepte cette solution et j'attends son retour.
Une semaine après,sans nouvelles, mon conjoint appelle cette grande dame, pour en savoir plus.
Changement de ton, le local n'est plus du tout dans ses projets, un huissier a donné son accord pour jeter les affaires de mon père le 21 décembre.
Je tombe des nues et ne comprends pas la légalité de cet acte puisque juridiquement les affaires de mon père m'appartenaient et que le délai légal d'acceptation d'une succession ou non n'était pas dépassé. J'appelle pour demander des explications et celle-ci me dit qu'elle a été " assez conciliante avec moi", qu'elle ne m'a pas appelé "parce qu'elle n'avait pas que ça a faire ", " que les affaires de mon pere n'avait aucune valeur, et que je ne pouvais rien vendre ". Et qu'il était bien sûr hors de question, de mettre les affaires dans un box.
Heureusement que j'ai appelé, sinon ils jetaient les affaires sans même avoir la dignité de me le dire.
Je contacte mon notaire qui me confirme le non droit de jeter les affaires sans mon consentement.
Le lundi 18 décembre, j'ai le huissier de justice chargé de l'appartement de mon père au téléphone, et me confirme le mensonge de ce bailleur.
Pour avoir cet acte de justice, ceux-ci ont dit " qu'ils n'avaient pas connaissance des héritiers, que ceux-ci ne les avaient jamais contactés". Heureusement j'ai toutes les preuves de ce mensonge.
J'ai le responsable du Cottage au téléphone, je menace de porter plainte. Heureusement , je tombe sur quelqu'un de résonné et il organise le débarras des affaires de mon père pour enfin les stocker dans un local.
Dans cette expérience désastreuse et vraiment inhumaine, j'aimerais adresser un message aux futurs personnes ayant des problèmes avec ce bailleur dit " social". Renseignez vous sur la légalité des agissements de cette entreprise, vous pouvez appeler l'adil, la maison de la justice ou un notaire. Ne vous laissez pas faire.
Concernant la fameuse interlocutrice que j'ai eu au téléphone, j'espère sincèrement que vous ne vivrez pas personnellement la situation dans laquelle j'étais. Vous n'avez pas eu la dignité de respecter mon deuil, je me souviendrai très longtemps de votre comportement inhumain et surtout non professionnel.
J'espère que vous avez honte.